Esther 2 : " Après ces événements, la fureur du roi Assuérus s’apaisa. Il se souvint de Vasthi, de ce qu’elle avait fait et de la décision qui avait été prise à son sujet. Les jeunes gens qui servaient le roi dirent : Qu’on recherche pour le roi de jeunes vierges d’une grande beauté. Que le roi donne à des chargés de mission dans toutes les provinces de son royaume la charge de rassembler tout ce qu’il y a comme jeunes et belles vierges dans le harem de Suse, la capitale, aux soins de Hégué, eunuque du roi et gardien des femmes, et qu’on leur donne des cosmétiques. La jeune fille qui plaira au roi régnera à la place de Vasthi. Cette proposition plut au roi, et ainsi fut fait. Il y avait à Suse, la capitale, un Juif du nom de Mardochée, fils de Yaïr, fils de Chimeï, fils de Qich, Benjaminite.
Il avait été déporté de Jérusalem avec ceux des déportés qui avaient été emmenés avec Yekonia, roi de Juda, par Neboukadnetsar, roi de Babylone. Or, il était le tuteur de Hadassa — c’est-à-dire Esther — fille de son oncle. Elle n’avait plus, en effet, ni père, ni mère, et cette jeune fille était d’une très grande beauté. A la mort de son père et de sa mère, Mardochée l’avait adoptée. Lorsqu’on eut publié l’ordre et l’édit du roi, de nombreuses jeunes filles furent rassemblées à Suse, la capitale, aux soins de Hégaï.
On emmena ainsi Esther dans le palais royal, aux soins de Hégaï, gardien des femmes. La jeune fille lui plut et gagna sa bienveillance. Il lui donna avec empressement les cosmétiques et les rations qui lui revenaient ainsi que les sept jeunes servantes de la maison royale qu’on avait prévu de lui donner, et il la fit passer avec ses jeunes servantes à la meilleure (place) du harem. Esther ne fit connaître ni son peuple ni son origine, car Mardochée lui avait défendu de les faire connaître. Chaque jour Mardochée arpentait les abords du harem pour savoir comment se portait Esther et comment on la traitait. Le tour de chacune des jeunes filles d’aller chez le roi Assuérus arrivait au bout de douze mois qui lui étaient assignés suivant le protocole des femmes, car la période de leurs apprêts était ainsi remplie : six mois avec de l’huile de myrrhe et six mois avec des aromates et des cosmétiques de femmes.
Lorsque la jeune fille allait chez le roi, tout ce qu’elle demandait lui était donné pour qu’elle l’emporte avec elle du harem au palais royal. Le soir elle y allait, le matin elle rentrait dans un second harem aux soins de Chachgaz, eunuque du roi, gardien des concubines. Elle ne revenait plus chez le roi, à moins que le roi n’ait envie d’elle et ne l’appelle par (son) nom. Quand son tour d’aller chez le roi fut arrivé, Esther, fille d’Abichaïl,oncle de Mardochée, qui l’avait adoptée, ne réclama rien de plus que ce qui lui était proposé par Hégaï, eunuque du roi et gardien des femmes.
Esther était considérée avec faveur par tout le monde. On vint prendre Esther pour l’emmener chez le roi Assuérus au palais royal, le dixième mois, qui est le mois de Tébeth, la septième année de son règne. Le roi aima Esther plus que toutes les (autres) femmes, et elle gagna sa faveur et sa bienveillance plus que toutes les (autres) vierges. Alors, il mit sur sa tête la couronne royale et la fit régner à la place de Vasthi. Le roi donna un grand festin à tous ses princes et ses serviteurs, le festin d’Esther. Il ordonna une trève dans les provinces et fit des largesses avec une libéralité royale.
Quand on assembla les vierges pour la seconde fois, Mardochée avait une place à la conciergerie royale. Esther ne faisait toujours pas connaître son origine, ni son peuple, comme le lui avait ordonné Mardochée. Esther exécutait les ordres de Mardochée, comme lorsqu’elle était sous sa tutelle. A cette époque, alors que Mardochée était en place à la conciergerie royale, deux eunuques du roi, de la garde du seuil, Bigtân et Térech, dans un accès de rage, entreprirent de porter la main sur le roi Assuérus. La chose vint à la connaissance de Mardochée qui la fit connaître à la reine Esther. Esther le dit au roi, au nom de Mardochée.
On entreprit une enquête qui aboutit : on pendit les deux (eunuques) à une potence. Ceci fut enregistré dans les Chroniques en présence du roi.Esther est la dernière femme de l’Ancien Testament qu’on connaît assez pour dresser d’elle un profil. Nous trouvons dans son caractère et sa conduite des points dignes d’éloge, mais aussi d’autres qui le sont moins."
Disons en premier lieu que comme le dit le verset, elle était très belle. Elle devait l’être car le roi Assuérus avait ordonné que son empire soit connu comme un endroit où l’on trouvait les femmes les plus belles et que celles-ci soient amenées à Suse. Parmi tant de beauté, Esther fut considérée comme supérieure. Assuérus fut captivée par elle et la choisit pour remplacer la reine Vasti mise de côté.
Comme qualités de caractère, nous en trouvons deux qui sont agréables. D’abord, il y a son affection pour Mardochée, son père adoptif et en second lieu sa décision et son courage en s’opposant à Haman. Il y a beaucoup de personnes qui, quand elles émergent de l’obscurité à des positions d’autorité et de faveur ne se souviennent plus ou feignent de ne pas se souvenir des personnes qu’elles avaient fréquentées auparavant, y compris celles à qui elles doivent beaucoup et leurs parentés. Nous ne pouvons pas dire cela d’Esther.
Son courage est incontestable. Elle a risqué sa vie en apparaissant devant Assuérus sans être appelée : « si c’est pour ma perte, je périrai ! », cela résonne encore comme une déclaration courageuse. Ses actions furent décisives, réalisées avec beaucoup de tact. C’était une personne de caractère.
Parmi les caractéristiques moins dignes de louange, il y a l’impression que produit sa conduite à hésiter avant de se présenter devant le roi (voir chapitre 4). Mardochée dut utiliser un langage assez énergique pour la convaincre : « Ne t’imagine pas, Majesté, que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs. Car si tu continues à te taire en cette occasion, le soulagement et la libération des Juifs surgiront d’un autre côté, alors que toi et la maison de ton père, vous périrez » (Esther 4/13-14). Et le message qui l’émut aussi fut le suivant : « D’ailleurs qui sait si ce n’est pas pour une occasion comme celle-ci que tu es parvenue à la royauté ? » (4/14).
On peut aussi mentionner le fait qu’elle a accepté la proposition d’Assuérus de la faire reine avec une joie évidente. Vasti n’avait pas été déposée pour une cause légitime (et même si elle ne pouvait discuter avec Assuérus de ses actions, il serait en effet ridicule de penser qu’elle aurait pu lui jeter cela à la face), il n’y a pas de doute que le mariage d’une fille d’Abraham avec un potentat païen constituait une violation flagrante des commandements de Dieu. En d’autres termes, si sa conscience l’avait accusé d’un acte réprobatoire, cela aurait pu ne pas procurer une aussi bonne impression au roi.
On peut aussi lui reprocher le fait de s’être laissée porter par le désir de vengeance, à savoir le fait qu’une fois qu’elle a obtenu le décret qui permit aux juifs de tuer 500 personnes, elle ne se soit pas opposé à cela, parmi eux étaient les fils d’Haman (en plus d’Haman lui-même), elle aurait pu considérer que c’était déjà assez. Elle a encore demandé au roi un jour de vengeance en plus (300 hommes moururent lors de ce nouveau massacre) et elle a aussi laissé pendu à la potence les dix fils d’Haman. Cela n’était pas juste.
Les plans d’Haman étaient l’élimination de tout le peuple juif, y compris Esther, s’il était possible, mais Esther ne fit pas preuve de clémence. Nous devons attendre le Nouveau testament pour trouver des figures douces comme Marie, la mère de Jésus ou Marie de Béthanie.
Esther aussi contribua à sa manière à la rédemption de son peuple. Il était nécessaire que la croix soit dressée à Golgotha pour que cessent tous ces massacres et que la paix et l’amour s’emparent des cœurs.
Déborah
Genèse 34/1-31 : " Dina, la fille que Léa avait enfantée à Jacob, sortit pour voir les filles du pays. Sichem, fils du Hévien Hamor, prince du pays, la vit, l’enleva, coucha avec elle et la déshonora. Il s’attacha de toute son âme à Dina, fille de Jacob ; il aima la jeune fille et sut parler à son cœur. Sichem dit à son père Hamor : Donne-moi cette fille pour femme. Jacob apprit qu’il avait déshonoré sa fille Dina, mais comme ses fils étaient aux champs avec son troupeau, Jacob garda le silence jusqu’à leur arrivée. Hamor, père de Sichem, sortit auprès de Jacob pour lui parler.
Les fils de Jacob arrivaient des champs lorsqu’ils apprirent (la chose). Ces hommes furent consternés et se mirent dans une grande colère, parce que Sichem avait commis une infamie en Israël, en couchant avec la fille de Jacob, ce qui était inadmissible. Hamor leur adressa la parole en ces termes : Mon fils Sichem s’est épris de toute son âme pour votre fille ; donnez-la lui pour femme, je vous en prie. Vous pourrez vous lier par mariage avec nous ; vous nous donnerez vos filles et vous prendrez pour vous les nôtres. Vous habiterez avec nous, et le pays sera à votre disposition ; restez, pour y commercer et y acquérir des propriétés. Sichem dit au père et aux frères de Dina : Pour obtenir votre faveur je donnerai ce que vous me direz. Exigez de moi une forte dot et beaucoup de cadeaux, et je donnerai ce que vous me direz ; mais donnez-moi la jeune fille pour femme.
Les fils de Jacob répondirent avec ruse à Sichem et à son père Hamor, parce que Sichem avait déshonoré leur sœur Dina. Ils leur dirent : C’est pour nous une chose impossible que de donner notre sœur à un homme incirconcis, car ce serait un déshonneur pour nous. Nous ne consentirons à votre désir qu’à la condition que vous deveniez comme nous, et que tout mâle parmi vous soit circoncis. Nous vous donnerons alors nos filles et nous prendrons vos filles pour nous ; nous habiterons avec vous, et nous deviendrons un seul peuple. Mais si vous ne voulez pas nous écouter et vous faire circoncire, nous prendrons notre fille et nous nous en irons. Leurs paroles eurent l’assentiment de Hamor et de Sichem, fils de Hamor.
Le jeune homme ne tarda pas à faire la chose, car il avait de l’affection pour la fille de Jacob ; il était le plus considéré de tous ceux de la maison de son père. Hamor et son fils Sichem se rendirent à la porte de leur ville et parlèrent ainsi aux gens de leur ville : Ces hommes sont paisibles à notre égard ; qu’ils restent dans le pays et qu’ils y commercent, le pays est bien assez vaste pour eux. Nous prendrons leurs filles pour femmes, et nous leur donnerons nos filles. Mais ces hommes ne consentiront à habiter avec nous,pour devenir un seul peuple, qu’à la condition que tout mâle parmi nous soit circoncis, comme ils le sont eux-mêmes.
Leur cheptel, leurs biens et toutes leurs bêtes ne seront-ils pas à nous ? Acceptons seulement leur condition pour qu’ils restent avec nous. Tous ceux qui sortaient pour se rendre à la porte de sa ville écoutèrent Hamor ainsi que son fils Sichem, et tous les mâles qui étaient venus à la porte de la ville furent circoncis. Le troisième jour, pendant qu’ils étaient souffrants, les deux fils de Jacob, Siméon et Lévi, frères de Dina prirent chacun leur épée, arrivèrent dans la ville (qui se croyait) en sécurité, et tuèrent tous les mâles.Ils passèrent aussi au fil de l’épée Hamor et son fils Sichem ; ils reprirent Dina de la maison de Sichem et sortirent. Les fils de Jacob se jetèrent sur les morts et pillèrent la ville, parce qu’on avait déshonoré leur sœur. Ils prirent leur petit et leur gros bétail, leurs ânes, ce qui était dans la ville et ce qui était à la campagne ; ils capturèrent et pillèrent toutes leurs richesses, leurs enfants et leurs femmes, ainsi que tout ce qui se trouvait dans les maisons. Alors Jacob dit à Siméon et à Lévi : Vous me causez du souci, en me rendant odieux aux habitants du pays, aux Cananéens et aux Phéréziens. Je n’ai, moi, qu’un petit nombre d’hommes ; ils se rassembleront contre moi, ils me frapperont, et je serai détruit, avec ma famille ; ils répondirent : Va-t-on traiter notre sœur comme une prostituée ?"
Dina était une jeune fille à propos de laquelle la Bible nous offre un long récit ; Cette histoire est relatée au Chapitre 34 de la Genèse.
Observez l’avalanche de catastrophes qui s’ensuivirent comme une chaîne dès la première erreur commise par la jeune fille qui, en fait, était âgée aux environs de 14 ans.
Elle est en effet née après les 4 fils de Léa (Gen 30/21) ; Joseph, d’un an son aîné, n’a que 17 ans lors de l’évènement de Gen 37.
De façon particulière, la trahison de ses frères est soulignée, ils ont violé l’Alliance du Seigneur en attaquant les habitants de Sichem, alors qu’ils souffraient des douleurs de la circoncision.
La circoncision était le signe de l’Alliance. A cause de Dina, toute la ville fut détruite et Siméon et Lévi violèrent la justice car ils emportèrent les femmes et les enfants de cette ville en captivité. Le résultat en fut que Jacob considéra que "il allait être odieux aux habitants du pays", et il dut fuir de Béthel.
En outre, elle fut coupable du fait que Siméon et Lévi reçurent une malédiction au lieu de la bénédiction lorsque Jacob mourut.
De quelle erreur provient cette série de catastrophes ? De quelque chose que nous appellerions un travers. Elle avait été éduquée dans une maison qu’aujourd’hui nous appellerions chrétienne. Mais elle éprouvait de la curiosité de voir comment était "le monde" et elle voulut établir un contact avec la société païenne d’alors dont elle avait été protégée.
Non pas qu’il lui ait été interdit de découvrir une nouvelle culture mais c’est le caractère païen, c’est-à dire les pratiques de ces peuples qui constituaient un danger moral pour une jeune fille de son âge et, théoriquement, elle n’aurait pas dû s’aventurer seule là-bas mais elle devait partir avec un protecteur.
Les tentes de son père se trouvaient proches de Sichem. Jacob n’avait pas établi de contact avec la petite ville. Cependant, Dina voulut aller contempler la ville et voir les jeunes filles qui l’habitaient et même peut-être s’associer avec elles. Un jour, quand ses frères étaient avec le bétail, elle quitta la tente de son père et s’en alla pour "voir les filles du pays".
Dina savait très bien qu’elle s’exposait à de sérieux dangers. Elle devait avoir entendu parler de l’histoire de son arrière grand-mère et de sa grand-mère qui avaient été pratiquement enlevées par des princes locaux. Et elle est partie seule, à cet âge ! Pas la peine de s’inquiéter ! On trouverait bien la manière pour que tout aille bien.
Mais il n’en fut pas ainsi. A peine Dina est-elle entrée dans la ville et qu’elle a entamé la conversation avec quelques passants que le prince, fils du roi Hamor, qui s’appelait aussi Sichem, comme la ville, l’invita dans son palais. L’histoire ne nous dit pas si Dina consentit ou résista aux avances de Sichem, nous savons seulement que celui-ci "coucha avec elle, et la déshonora".
Des choses semblables sont arrivées à une jeune femme de ma connaissance lors de son adolescence, alors qu’elle avait désobéi à ses parents. Elle s’est aussi exposée au danger et sa désobéissance fait qu’elle a subi un viol.
Ensuite, il nous est dit que l’âme de Sichem s’est attachée à elle et qu’il est tombé amoureux de la jeune fille et l’a demandé pour femme à son père. C’était une manière honorable de se conduire après ce qu’il avait fait et preuve qu’il aimaiet tout de même la jeune fille.
Le désir de Dina pour les choses mondaines l’avait emmenée à Sichem et là, elle avait perdu sa virginité ; nous savons qu’elle serait restée au palais et peut-êtreaurait-t-elle continué à servir cette société païenne. Or, ce ne fut pas le cours que suivirent les choses.
Nous savons qu’une fois passés par l’épée les habitants de Sichem, Siméon et Lévi, saccagèrent la ville, prirent ses richesses et emmenèrent captifs les enfants et les femmes. Il semble que cela n’ait pas même troublé leur conscience.
Devant le reproche de leur père à cause de leurs procédés, ils répondirent : « Va-t-on traiter notre sœur comme une prostituée ?". En jugeant ces faits, n’oublions pas que cette sœur était celle qui avait donné lieu à tout ce qui était arrivé.
Dina n’a pas été la seule. Aujourd’hui, il y a des filles qui se lassent de résider dans les tentes du Seigneur. Elles veulent imiter le monde païen. Elles veulent s’associer avec les autres et parler de façon intelligente de ce qu’elles ont vu. Ce n’est pas demander beaucoup, Seulement un léger contact avec "le monde", disent-elles.
Bien qu’elles ne s’attendent pas à ce que le résultat de ce désir soit aussi des viols et des assassinats, elles mettent en danger la religion du foyer et cela peut impliquer la mort morale de l’âme.
Pour le monde, tout cela n’a aucun sens, naturellement. Mais pour l’Eglise de Dieu, c’est une dégradation sérieuse.
Le fait que jacob se désaississe de l’affaire de l’enlèvement de sa fille était une résurgence des coutumes "fratriarcales" pratiquées dans la maison de son oncle Laban et il avait certainement confiée prioritairement cette affaire aux fils de Léa, les frères de Dina (selon versets 5, 7 et 13).
Malgré la façon dont s’est conduit le prince, il a fait preuve de noblesse en voulant épouser Dina.
Dans cette affaire, les frères de Dina vont user de méthodes peu orthodoxes, notamment la ruse, les stratagèmes et vont même utiliser le rite de la circoncision à des fins contraires à la destination de cette prescription, qui était un signe d’alliance entre Dieu et son peuple.
Jacob fera par la suite des reproches à ses fils mais il était trop tard, les dégâts étaient faits. Cette réprobation trouve son intensification dans la bénédiction de Jacob dont les principaux protagonistes de l’affaire sont quasiment exclus en Gen 49/5-7 "Siméon et Lévi sont frères ; Leurs glaives sont des instruments de violence. Que mon âme n’aie point part à leur conciliabule, Que ma pensée ne s’unisse pas à leur assemblée ! Car, dans leur colère, ils ont tué un homme.
Et dans leur caprice, ils ont coupé les jarrets des taureaux. Maudite soit leur colère, car elle est violente, Et leur emportement, car il est cruel ! Je les séparerai dans Jacob, Et je les disséminerai dans Israël."
Dieu va ensuite se charger d’approfondir l’éducation de Jacob dans le chapitre suivant et affermir son autorité sur sa maison malgré l’instauration du système fratriarcal de chez Laban. C’est ainsi que Dieu lui demandera d’ôter les dieux étrangers de sa maison. Ces mélanges et cette confusion religieuse et idolâtre nuisaient à la bonne compréhension spirituelle du plan que Dieu poursuivait au travers de cette famille, qui deviendrait un peuple plus tard.
S’agissant des leçons pour nous aujourd’hui, il est clair que le chrétien qui suit vraiment Jésus ne fait pas n’importe quoi, sans être dans l’obscurantisme, il ne peut se souiller ni adopter certaines modes ou styles de vie particuliers. Son ouverture d’esprit à la culture extérieure lui permettra aussi d’atteindre les peuples non évangélisés mais on peut être ouverts sans devenir une éponge absorbant tout.
Déborah
Juges 4/4 ; 5/5 : " Dans ce temps-là, Débora, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël... Les montagnes croulèrent devant l’Éternel, Ce Sinaï devant l’Éternel, le Dieud’Israël. »
Débora est la Jeanne d’Arc de la triste histoire d’Israël. Israël est tombé plusieurs fois dans l’idolâtrie. En ce temps-là, il avait perdu tout sentiment de conscience nationale et avait renoncé à son prestige et à son honneur. Mais il avait aussi une résistance et une élasticité qui lui permettait de se remettre comme aucune autre nation. Il se remettait totalement de ce qui semblait être une désintégration spirituelle et politique. Cette capacité à renaître de ses cendres était un don de Dieu.
Dieu avait destiné Israël à être restauré, cela est évident quand on considère l’histoire de Débora et l’époque pendant laquelle elle a vécu.
Presque toutes les plaines de Palestine avaient déjà succombé à la force des Cananéens. Yabin, leur roi, résidait à Hatsor et dominait Israël au moyen de ses forces armées. Il avait une puissante armée, particulièrement crainte pour ses 90 chars de fer.
Face à ceux-ci, les forces de l’infanterie étaient inutiles. En conséquence, les gens d’Israël qui peuplaient la terre devaient payer un tribut à Yabin. Ils vivaient dans des conditions de servitude. Seuls les gens des régions montagneuses avaient conservé leur liberté, simplement parce que les chars de guerre de Yabin n’étaient pas adaptés au terrain montagneux. Ceux qui vivaient dans les régions des montagnes comme Ephraïm possédaient encore une certaine organisation et avaient résisté héroïquement.
L’épouse de Lappidoth, qui vivait sous une palmeraie, entre Rama et Béthel, dans la terre d’Ephraïm, leur avait inspiré cette résistance. Son nom était Débora et on l’appelait "la mère d’Israël". Elle était astucieuse, courageuse et elle avait le don de prophétie et du chant.
Elle rappelait à ses compatriotes des montagnes l’histoire de la libération d’Egypte, le passage par le Sinaï et leur prophétisait des jours meilleurs dans l’avenir. En tant que juge, elle rendait la justice et leur donnait des conseils. Sa réputation était solide et leur inspirait confiance.
Avec l’aide de Barak, elle organisa une petite armée permanente parmi le peuple.
Elle entraîna et inspira le chef de cette armée, Barak, et lui donna des instructions sur la manière dont il devait présenter la bataille face à Sisera, legénéral de l’armée de Yabin. Sa capacité militaire était évidente et la preuve en est que Barak exigeait que Débora l’accompagne à la bataille.
10 000 hommes de Nephtali et de Zabulon se tinrent prêts et s’arrêtèrent sur le mont Thabor. Débora dirigea des détachements pour qu’ils prennent possession des passages vers les montagnes. Elle connaissait Yabin et sa fierté et elle savait qu’il entrerait dans la vallée de Kisôn, terrain extrêmement dangereux donc pour les chars de fer, à cause de la saison des pluies.
Tout se passa comme elle l’avait prévu. Barak attendait de l’autre côté du Thabor. Les autres bloquaient les passages vers la région du nord. Barak descendit de la montagne avec ses hommes. Sisera se trouvait dans la vallée de Kisôn.
Dieu envoya un orage et des éclairs qui démantela complètement les rangs de Yabin. Les hordes de Barak se lancèrent contre l’armée en désordre de Yabin et les chars finirent par être entraînés ou enfouis dans le turbulent Kisôn. La défaite de Sisera fut complète.
Lui-même périt dans sa fuite des mains d’une femme, tandis qu’il se reposait, épuisé dans une tente. Dieu accomplit une grande victoire à travers une femme.
Barak y contribua aussi mais les louanges ne rejaillirent pas sur lui. Débora était puissante car l’Esprit du Seigneur l’animait. Elle recevait de Lui son inspiration et le feu de son cœur. Son héroïsme se propagea à tous ce jour-là.
Aujourd’hui encore, Dieu choisit des femmes et implante en elles la crainte de son nom. On les appelle « mère en Israël ». D’elles irradie l’inspiration et le réveil de ceux qui dorment, pour que la lumière de Christ les illumine.
Déborah
Genèse 35/1-15 : " Dieu dit à Jacob : Lève-toi, monte à Béthel et habites-y ; là tu feras un autel au Dieu qui t’apparut, lorsque tu étais en fuite devant ton frère Ésaü. Jacob dit à sa famille et à tous ceux qui étaient avec lui : Otez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, purifiez-vous et changez de vêtements. Nous nous lèverons et nous monterons à Béthel ; là je dresserai un autel au Dieu qui m’a répondu au jour de ma détresse et qui a été avec moi pendant le voyage que j’ai fait.
Ils donnèrent à Jacob tous les dieux étrangers qui étaient entre leurs mains ainsi que leurs boucles d’oreille. Jacob les enfouit sous le térébinthe qui est près de Sichem. Ensuite ils partirent. La terreur de Dieu se répandit sur les villes environnantes et l’on ne poursuivit pas les fils de Jacob. Jacob arriva, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à Louz qui est Béthel, dans le pays de Canaan.
Il bâtit là un autel, et il appela cet endroit : El-Béthel ; car c’est là que Dieu s’était révélé à lui lorsqu’il était en fuite devant son frère. Débora, nourrice de Rébecca, mourut ; elle fut ensevelie au-dessous de Béthel, sous le chêne qu’on a appelé du nom de Chêne-des-Pleurs. Dieu apparut encore à Jacob, après son arrivée de Paddân-Aram, et il le bénit. Dieu lui dit : Ton nom est Jacob, Mais on ne te donnera plus Ce nom de Jacob. Ton nom sera Israël. Il lui donna ainsi le nom d’Israël.
Dieu lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant. Sois fécond et multiplie-toi, Une nation et une foule de nations Naîtront de toi, Et des rois sortiront de tes reins. Le pays que j’ai donné à Abraham et à Isaac Je te le donnerai, Et à ta descendance après toi Je donnerai ce pays. Dieu s’éleva au-dessus de lui à l’endroit où il lui avait parlé. Jacob plaça une stèle à l’endroit où Dieu lui avait parlé, une stèle de pierre, sur laquelle il fit une libation et versa de l’huile. Jacob donna le nom de Béthel à l’endroit où Dieu lui avait parlé."
Les Ecritures nous parlent de deux Débora. L’une au temps de Barak, gouverna comme prophétesse sur Israël. L’autre fut la nourrice de la famille patriarcale de Jacob. Elle mérite notre attention pour être mentionnée dans les Ecritures.
Nous avons devant nous la Sainte Révélation de Dieu. Il l’a donnée à son Eglise pour vaincre Satan. Dans ce livre, il nous est parlé de la destinée des cieux et de la terre et pourtant, il peut aussi être question d’une nourrice des temps patriarcaux. C’est ce que nous lisons dans le verset qui la mentionne. "halon bakut" signifie en hébreu " chêne des pleurs" .
Débora allait être servante durant de nombreuses années dans la maison. Quand elle mourut, Jacob était déjà revenu avec son épouse et les siens de Paddan-Aram à Canaan. Il avait planté ses tentes à Béthel. Ses fils étaient déjà des hommes. Il devait avoir 70 ans ou plus à ce moment-là et Débora devait avoir entre 80 et 90 ans.
Observez quelle est la considération qu’on a pour cette vieille servante dans la maison de Jacob. Isaac et Rébecca l’avaient donné à Jacob quand la famille avait commencé à augmenter. Sans doute s’est-elle occupé dans la maison de Jacob de Joseph et de Dina. Elle était restée avec la famille. Tous la traitaient avec tendresse et étaient attachés à elle. Quand finalement sa dernière heure a sonné, toute la famille était présente à son enterrement. Jacob et les siens l’ont accompagné à sa dernière demeure avec les larmes aux yeux, selon ce que nous voyons d’après le nom donné au lieu.
Aujourd’hui, nous sommes libérés de l’esclavage. Observez toutefois que même en un temps où cette triste relation existait entre les hommes, Dieu inspirait avec sa grâce une foi qui transformait cette malédiction en bénédiction : les chaines de l’esclavage pouvaient être des chaînes d’amour.
Débora signifie "une abeille". Un nom approprié pour une servante. Un symbole d’activité, de diligence, de persévérance. La grâce de Dieu avait transformé Débora en une servante chérie et fidèle. N’est-ce pas un exemple aujourd’hui pour beaucoup de chrétiens qui ne travaillent qu’en pensant à la récompense, comme la fourmi ?
Dans le cas de la servante, Dieu inspire chez Débora une tendre affection pour Jacob, Léa, Rachel et les autres, affection bien rendue. Non seulement ils aiment être servis par elle, mais ils apprécient et sont reconnaissants pour les services rendus. Débora est comme un membre de la famille. En mourant, c’est pour eux un être cher qui meurt, comme la mort d’un enfant, ou d’une sœur de Jacob ou de Léa.
Nous trouvons là aussi une leçon. Aujourd’hui, le même type de relations, entre esclaves et maîtres, n’existe plus. Mais il existe encore des relations dans lesquelles d’autres êtres humains peuvent être traités comme des objets, on tire d’eux du profit et puis on les abandonne comme s’ils n’avaient jamais existé. Quand une personne cesse d’être utile à l’autre, on la met dans un coin, on la met de côté : "nous en trouverons une à sa place".
Ce type de relation rend impossible la foi. Elle empêche la consécration et la fidélité chez celui qui sert, ce qui nie la foi. Elle empêche la responsabilité decelui qui utilise les services de l’autre, qui croit avoir fait ce qu’il fallait en payant le salaire ; la foi ici aussi est morte. La relation humaine est morte aussi : en elle il n’y a pas d’aide mutuelle en vue de la croissance de la foi.
Déborah
Juges 16:4-20 : «Après cela, il aima une femme dans la vallée du Soreq. Elle se nommait Dalila. Les ducs des Philistins montèrent vers elle et lui dirent : Séduis-le, pour savoir d’où lui vient sa grande force et comment nous aurons pouvoir sur lui ; nous le lierons pour le dompter, et nous te donnerons chacun mille cent (sicles) d’argent. Dalila dit à Samson : Révèle moi, je te prie, d’où vient ta grande force, et avec quoi il faudrait te lier pour te dompter. Samson lui dit : Si on me liait avec sept cordes fraîches qui ne soient pas encore sèches, je deviendrais faible et je serais comme un homme quelconque. Les ducs des Philistins apportèrent à Dalila sept cordes fraîches, qui n’étaient pas encore sèches. Elle le lia avec celles-ci. Or, une embuscade se tenait là, près d’elle dans la chambre. Elle lui dit : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Et il rompit les cordes, comme se rompt un cordon d’étoupe quand il sent le feu. Ainsi, (l’origine de) sa force ne fut pas connue.
Dalila dit à Samson : Voici que tu t’es joué de moi, tu m’as dit des mensonges. Maintenant, je te prie, révèle moi avec quoi il faut te lier. Il lui dit : Si on me liait avec des cordages neufs, dont on ne se serait jamais servi, je deviendrais faible et je serais comme un homme quelconque. Dalila prit des cordages neufs, avec lesquels elle le lia. Puis elle lui dit : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Or l’embuscade se tenait dans la chambre. Et il rompit comme un fil les cordages qu’il avait aux bras. Dalila dit à Samson : Jusqu’à présent tu t’es joué de moi, tu m’as dit des mensonges. Révèle moi avec quoi il faut te lier. Il lui dit : Tu n’as qu’à tisser les sept tresses de ma tête avec la chaîne du tissu. Elles les fixa par le piquet, puis elle lui dit : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Il se réveilla de son sommeil et il arracha le piquet du tissu avec la chaîne. Elle lui dit : Comment peux-tu dire : Je t’aime ! alors que ton cœur n’est pas avec moi ? Voilà trois fois que tu t’es joué de moi, et tu ne m’as pas révélé d’où vient ta grande force.
Comme elle était chaque jour à le tourmenter par ses paroles et à l’importuner, il en fut mortellement ennuyé, il lui ouvrit tout son cœur et lui dit : Le rasoir n’a point passé sur ma tête, parce que je suis naziréen pour Dieu dès le ventre de ma mère. Si j’étais rasé, ma force se retirerait de moi, je deviendrais faible et je serais comme n’importe quel homme. Dalila, voyant qu’il lui avait ouvert tout son cœur, envoya appeler les ducs des Philistins et leur fit dire : Montez cette fois car il m’a ouvert tout son cœur. Et les ducs des Philistins montèrent vers elle et apportèrent l’argent dans leurs mains. Elle l’endormit sur ses genoux, elle appela un homme et rasa les sept tresses de la tête (de Samson) et commença ainsi à le dompter. Sa force se retira de lui. Elle dit alors : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Il se réveilla de son sommeil et dit : Je m’en sortirai comme les autres fois, je me dégagerai. Il ne savait pas que l’Éternel s’était retiré de lui. »
Dalila habitait au bord du fleuve Soreq, c’était une femme qui était l’instrument des chefs des Philistins pour réduire Samson à l’impuissance.
Samson est le héros de Dieu. Son apparition comme libérateur d’Israël demeure un mystère. Il fut choisi et équipé par Dieu pour cet objectif de façon singulière. Or, Samson, le héros, fit preuve d’un défaut fatal, celui de succomber facilement aux séductions des femmes. Une femme l’a subjugué et a tiré avantage de sa domination sur lui. Déjà avant de connaître Dalila, Samson alla vers une prostituée à Gaza. Les Philistins l’épiaient aux portes de la ville afin de se jeter sur lui à l’aube. Mais à minuit, Samson se leva et «il saisit les battants de la porte de la ville et les deux poteaux, les arracha avec le verrou, les mit sur ses épaules et les porta sur le sommet de la montagne qui est en face d’Hébron » (Juges 16/3). C’est ainsi qu’il s’en fut.
Après cela, il est tombé amoureux de cette femme de la vallée de Soreq, qui s’appelait Dalila. Le nom résonne de belle façon mais ce que trouva Samson chez lui fut pire que la mort. La femme a feint l’amour et l’a séduit pour que, comme preuve de son amour qui devait correspondre au sien, il lui fasse connaître le secret de sa force.
«Comment peux-tu dire je t’aime alors que ton cœur n’est pas avec moi ? » A trois reprises, Samson lui a donné une fausse réponse. En tentant de la mettre à l’épreuve, Samson faisait la preuve de son invincibilité : le secret n’avait pas été révélé.
Dalila tissa une toile de séduction et de tromperie inextricable. Elle fit pression sur lui chaque jour et l’importuna, jusqu’à réduire son âme à « un ennui mortel ». Alors il lui révéla finalement le secret. Cette fois, Samson fut réduit à l’impuissance aux mains de ses nombreux ennemis.
L’exécrable qualité morale de cette femme, qui se met au service pour « cent sicles d’argent » offerts par chacun des chefs philistins n’exonère pas Samson de sa faute.
Dalila est une créature infâme dans les pages de la Bible, mais Samson ne devait pas visiter des prostituées à Gaza ou à Soreq. Samson avait perdu la crainte de l’Eternel.
L’aspect qu’il nous intéresse de souligner dans la conduite de Dalila est simplement qu’elle a utilisé son attrait féminin de façon illégitime, dans un but destructeur et homicide. Cependant, toute femme qui feint l’amour et utilise les armes de sa vanité et de sa coquetterie à des fins égoïstes fait un jeu parallèle à celui de Dalila.
Le charme féminin et l’attrait de sa tendresse sont des dons de Dieu. La femme les a reçus du Créateur. Dieu châtiera quiconque les utilise de façon triviale ou frivole, car il les lui a donnés pour des buts bien plus élevés.
DEBORAH
Genèse 29-29 : « Et Laban donna pour servante à Rachel, sa fille, Bilha, sa servante. »
Genèse 30-1/8 : « Lorsque Rachel vit qu’elle ne donnait point d’enfants à Jacob, elle porta envie à sa sœur, et elle dit à Jacob : Donne-moi des enfants, ou je meurs ! La colère de Jacob s’enflamma contre Rachel et il dit : Suis-je à la place de Dieu, qui t’empêche d’être féconde ? Elle dit : Voici ma servante Bilha ; va vers elle ; qu’elle enfante sur mes genoux et que par elle j’aie aussi des fils. Et elle lui donna pour femme Bilha sa servante ; et Jacob alla vers elle.
Bilha devint enceinte et enfanta un fils à Jacob. Rachel dit : Dieu m’a rendu justice, il a entendu ma voix et il m’a donné un fils. C’est pourquoi elle l’appela du nom de Dan. Bilha servante de Rachel devint encore enceinte et enfanta un second fils à Jacob. Rachel dit : J’ai lutté divinement contre ma sœur et j’ai vaincu. Et elle l’appela du nom de Nephtali
Genèse 35-21/22 : »Israël partit, et il dressa sa tente au-delà de Migdal-Eder. Pendant qu’Israël habitait cette contrée, Ruben alla coucher avec Bilha, concubine de son père. Et Israël l’apprit. »
BILHA son nom signifie : « Timidité, Hésitante, Tendresse ».
Elle fut la servante depuis son plus jeune âge. Elle ne connaissait pas autre chose que le service. C’est la coutume dans les pays orientaux. Elles sont au service de leur maîtresse. D'après certains commentateurs, Bilha et Zilpa étaient deux sœurs plus jeunes de Léa et Rachel que leur père Laban avait offertes comme servante à ses deux filles aînées au moment de leurs mariages.
BILHA : Son caractère :
Son existence fut d’être habituée à exécuter ;
hésitante, n’ayant aucune personnalité, et reflétant
l’image d’une femme soumise, son statut de domestique,
de servante a jalonné sa vie. Femme esclave et soumise à
l’obéissance elle devint une proie illicite de Ruben, l’aîné
de Jacob et fils de Léa.
Bilha était aux ordres de Rachel. Certainement cette
dernière, orgueilleuse et envieuse, devait l’occuper et
lui faire faire tous les travaux qu’elle ne voulait pas
faire. Une esclave est une personne qui doit obéir à tous
les ordres donnés, qui n’est pas de condition libre et qui
est sous la domination et la tyrannie de sa maîtresse.
On est esclave à celui à qui on obéit! Un ou une esclave, un
serviteur ou une servante se doit d'obéir quoiqu'il en coûte;
Un esclave n’a pas à discuter des décisions de son maître. Il se doit d’obéir quoi qu’il lui en coûte. En agissant ainsi, il ne fait rien d’extraordinaire : il ne fait que son devoir (Luc 17/7-10).
Elle fut la concubine de Jacob et même lorsqu’elle enfanta ses deux fils, Dan et Nephtali c’est encore Rachel qui choisit leur prénom. Elle fut l’objet d’une rivalité au sujet de la fécondité entre les deux sœurs ennemies : Léa et Rachel.
Pendant la vie de Rachel, elle habitait dans la tente de sa maîtresse mais lors du décès de Rachel, elle fut déplacée, selon la coutume, de la tente de cette dernière dans la tente de sa nouvelle maîtresse : Léa.
N’ayant pas le choix de sa destinée, elle fut, bien malgré elle, la concubine de Jacob. Ses deux fils furent au nombre des douze tribus d’Israël.
Déborah
2 Samuel 11:2-5 , 26, 27 ; 12:15-24 ; 1 Rois 1:11-40 :
« Un soir, David se leva de sa couche et, comme il se promenait sur le toit de la maison royale, du toit il aperçut une femme qui se baignait et qui était très belle. David envoya prendre des informations sur cette femme. On lui dit : C’est Bath-Chéba, fille d’Éliam, femme d’Urie, le Hittite. David envoya des messagers pour la chercher. Elle vint vers lui, et il coucha avec elle alors qu’elle se purifiait justement de son impureté. Elle retourna dans sa maison. Cette femme devint enceinte et envoya dire à David : Je suis enceinte. »
« La femme d’Urie apprit que son mari était mort et elle accomplit les rites funèbres sur son époux. Quand le deuil fut passé, David l’envoya chercher et la recueillit dans sa maison. Elle devint sa femme et lui enfanta un fils. Ce que David avait fait déplut à l’Éternel. »
« Puis Nathan s’en alla dans sa maison. L’Éternel frappa l’enfant que la femme d’Urie avait enfanté à David, et il se mit à dépérir. David implora Dieu pour le garçon et il entreprit de jeûner. Quand il rentra, il passa la nuit couché par terre. Les anciens de sa maison insistèrent auprès de lui pour le faire lever de terre ; mais il ne voulut pas et il ne prit pas de nourriture avec eux. Or, le septième jour, l’enfant mourut. Les serviteurs de David craignaient de lui annoncer que l’enfant était mort. Car ils disaient ceci : Lorsque l’enfant vivait encore, nous lui avons parlé, et il ne nous a pas écoutés ; comment (oserons-nous) lui dire : L’enfant est mort ? Il fera un malheur ! David s’aperçut que ses serviteurs parlaient tout bas entre eux et il comprit que l’enfant était mort. Il dit à ses serviteurs : L’enfant est-il mort ? Ils répondirent : Il est mort. Alors David se leva de terre. Il se lava, se parfuma et changea de vêtements ; puis il alla dans la maison de l’Éternel et se prosterna.
Il alla ensuite dans sa maison et demanda qu’on lui serve de la nourriture, et il mangea. Ses serviteurs lui dirent : Que signifie ce que tu fais ? Pour l’enfant vivant, tu jeûnais et tu pleurais ; et maintenant que l’enfant est mort, tu te lèves et tu manges ! Il répondit : Lorsque l’enfant vivait encore, je jeûnais et je pleurais, car je disais : Qui sait si l’Éternel ne me fera pas grâce et si l’enfant ne vivra pas ? Maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Puis-je le faire revenir ? Moi j’irai vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi. David consola sa femme Bath-Chéba, il alla auprès d’elle et coucha avec elle. Elle accoucha d’un fils qu’elle appela Salomon, et qui fut aimé de l’Éternel. »
« Alors Nathan dit à Bath-Chéba, mère de Salomon : N’as tu pas appris qu’Adoniya, fils de Haggith, est devenu roi et que notre seigneur David ne le sait pas ? Viens donc maintenant, je vais te donner un conseil afin que tu sauves ta vie et la vie de ton fils Salomon. Va, entre chez le roi David et tu lui diras : O roi mon seigneur, n’as-tu pas fait un serment à ta servante, en disant : Ton fils Salomon régnera après moi et c’est lui qui siégera sur mon trône ? Pourquoi donc Adoniya régnerait-il ? Voici : pendant que tu parleras là avec le roi, j’entrerai moi-même après toi et je compléterai tes paroles. Bath-Chéba se rendit dans la chambre du roi. Or, le roi était très vieux, et Abichag, la Sunamite, était au service du roi. Bath-Chéba s’inclina et se prosterna devant le roi ; et le roi dit : Qu’as-tu ?
Elle lui répondit : Mon seigneur, tu as fait ce serment à ta servante par l’Éternel, ton Dieu, en disant de ton fils Salomon : Il régnera après moi et c’est lui qui siégera sur mon trône. Or, voici maintenant qu’Adoniya règne ! Et maintenant tu ne le sais pas, ô roi mon seigneur ! Il a sacrifié des bœufs, des veaux gras et du petit bétail en quantité ; il a invité tous les fils du roi, le sacrificateur Abiatar et Joab, chef de l’armée, mais il n’a pas invité ton serviteur Salomon. Et toi le roi mon seigneur, tout Israël a les yeux sur toi, pour que tu lui déclares qui siégera sur le trône du roi mon seigneur après lui. Lorsque le roi mon seigneur sera couché avec ses pères, il arrivera que moi et mon fils Salomon nous serons traités comme des coupables. Tandis qu’elle parlait encore avec le roi, voici qu’arriva le prophète Nathan. On l’annonça au roi en disant : Voici le prophète Nathan ! Il arriva en présence du roi et se prosterna devant le roi, le visage contre terre.
Ensuite Nathan dit : O roi mon seigneur, c’est donc toi qui as dit : Adoniya régnera après moi et c’est lui qui siégera sur mon trône ! Car il est descendu aujourd’hui, il a sacrifié des bœufs, des veaux gras et du petit bétail, en quantité ; il a invité tous les fils du roi, les chefs de l’armée et le sacrificateur Abiatar ; les voici qui mangent et boivent devant lui et qui disent : Vive le roi Adoniya ! Mais il n’a invité ni moi qui suis ton serviteur, ni le sacrificateur Tsadoq, ni Benayahou, fils de Yehoyada, ni ton serviteur Salomon. Est-ce bien de par mon seigneur le roi que cette affaire a lieu, et sans que tu aies fait connaître à ton serviteur qui siégera sur le trône du roi mon seigneur après lui ?
Le roi David répondit : Appelez-moi Bath-Chéba. Elle entra devant le roi et se présenta devant le roi. Alors le roi fit un serment et dit : L’Éternel est vivant, lui qui m’a libéré de toute détresse ! Ainsi que je t’en ai fait le serment par l’Éternel, le Dieu d’Israël, en disant : Ton fils Salomon régnera après moi et siégera sur mon trône à ma place, ainsi ferai-je aujourd’hui. Bath-Chéba s’inclina le visage contre terre, se prosterna devant le roi et dit : Vive à jamais mon seigneur le roi David ! Le roi David dit : Appelez-moi le sacrificateur Tsadoq, le prophète Nathan et Benayahou, fils de Yehoyada. Ils entrèrent en présence du roi ; le roi leur dit : Prenez avec vous les serviteurs de votre seigneur, faites monter mon fils Salomon sur ma mule et faites-le descendre à Guihôn. Là, le sacrificateur Tsadoq et le prophète Nathan lui donneront l’onction comme roi sur Israël. Vous sonnerez du cor et vous direz : Vive le roi Salomon ! Vous monterez derrière lui ; il viendra siéger sur mon trône et c’est lui qui régnera à ma place. Je l’ai établi conducteur d’Israël et de Juda. Benayahou, fils de Yehoyada, répondit au roi : Amen ! Qu’ainsi dise l’Éternel, le Dieu de mon seigneur le roi ! Comme l’Éternel a été avec mon seigneur le roi, qu’il soit avec Salomon et qu’il élève son trône plus que le trône de mon seigneur le roi David !
Alors le sacrificateur Tsadoq descendit avec le prophète Nathan, Benayahou, fils de Yehoyada, les Kérétiens et les Pélétiens, ils firent monter Salomon sur la mule du roi David et le menèrent à Guihôn. Le sacrificateur Tsadoq prit la corne d’huile dans la tente et donna l’onction à Salomon. On sonna du cor, et tout le peuple dit : Vive le roi Salomon ! Tout le peuple monta derrière lui, et le peuple jouait de la flûte et se livrait à une grande joie ; la terre s’ébranlait par leurs cris. »
Le nom de Bath-Chéba est lié au terrible péché commis par David. Il est si terrible que nous sommes étonnés qu’il ait pu être commis par un homme qui était agréable à Dieu. Il représente trois transgressions distinctes. En premier lieu, un acte d’adultère ignominieux. Secondement, David a fait enivrer Urie, dans un effort pour dissimuler sa propre faute. Finalement, il a intrigué et disposé les choses de façon à ce qu’ Urie meure dans l’attaque d’une ville. Il a donné des ordres précis pour qu’il soit placé sur le front.
Dieu ne fait pas acception de personnes et ces faits sont relatés dans la Bible. David, l’élu de Dieu était coupable d’une conduite honteuse. Mais nous devons aussi observer la conduite de Bath-Chéba. Comme il est naturel, nous parlons toujours de ce qu’a fait David, mais nous devons penser aussi à ce qu’a fait Bath-Chéba.
David s’est arrêté sur Bath-Chéba en la voyant se baigner, tandis qu’il se promenait sur la terrasse de son palais. Nous devons supposer que Bath-Chéba devait se rendre compte qu’elle se baignait dans un endroit où elle pouvait être observée. Sans doute était-ce sur la terrasse, qui se trouvait dans la majorité des maisons d’Orient à l’endroit du toit. Là, passe l’air et il s’agit d’un endroit agréable, surtout le soir. Bath-Chéba ne devait pas s’exposer ainsi et, par conséquent, nous devons la rendre responsable de son manque de pudeur. En aucune façon cela ne constitue une excuse pour David. Sur ce point, il n’y a d’ailleurs pas besoin de commentaires supplémentaires.
Il ne nous est rien dit des circonstances de l’entrevue de Bath-Chéba avec David quand celui-ci la fit appeler. Nous n’en connaissons que les résultats. « Elle vint vers lui, et il coucha avec elle alors qu’elle se purifiait justement de son impureté. Elle retourna dans sa maison. Cette femme devint enceinte... » ; Nous ne savons pas si elle pouvait pressentir la motivation de l’appel, mais elle aurait tout de même dû résister aux exigences du roi. Si Bath-Chéba n’avait nullement consenti, comme cela était de son devoir, David n’aurait pas eu l’opportunité de commettre ce péché ni elle non plus. Aussi, nous devons considérer Bath-Chéba comme complice dans l’adultère.
Le reste de l’histoire est bien connu. Urie était un homme loyal, sincère et incapable de penser à la trahison qu’avaient commis contre elle son épouse et le roi. Urie mort, Bath-Chéba occupa la place d’une des épouses de David. Quand elle donna naissance à l’enfant, elle se trouvait déjà dans le palais.
Les Ecritures ne disent rien concernant la manière dont elle-même a jugé sa propre conduite. Il ne nous est parlé que de David. Le récit nous montre le péché et la repentance d’un grand homme, de même que le châtiment qu’il a subi pour cela. Finalement, il nous est parlé de sa restauration car David a payé toute sa vie les conséquences de ces péchés. Bath-Chéba est responsable avec le roi.
L’histoire constitue un avertissement à toute femme qui joue avec son charme physique, sur les graves dangers qu’elle encourt. Dieu exige que toutes nos voies soient droites en sa présence.
2 Rois 1/1-21 « Athalie, mère d’Ahazia, vit que son fils était mort. Elle se leva et fit périr toute la descendance royale. Mais Yehochéba, fille du roi Yoram, sœur d’Ahazia, prit Joas, fils d’Ahazia, et l’enleva secrètement du milieu des fils du roi qu’on mettait à mort : (elle le mit) avec sa nourrice dans la chambres des lits. On le mit à l’abri des regards d’Athalie et il ne fut pas mis à mort. Il resta six ans caché avec Yehochéba dans la maison de l’Éternel. Or Athalie régnait sur le pays. La septième année, Yehoyada envoya chercher les chefs de centaines des Kariens et des coureurs. Il les fit venir auprès de lui dans la maison de l’Éternel. Il conclut une alliance avec eux, leur fit prêter serment dans la maison de l’Éternel et il leur fit voir le fils du roi. Puis il leur donna ses ordres en disant : Voici ce que vous ferez : parmi ceux de vous qui prennent leur service le jour du sabbat, un tiers doit monter la garde à la maison du roi, un tiers à la porte de Sour et un tiers à porte derrière les coureurs ; vous monterez alternativement la garde de la maison.
Vos deux autres divisions, tous ceux qui quittent leur service le jour du sabbat monteront la garde de la maison de l’Éternel auprès du roi. Vous entourerez le roi de toutes parts, chacun les armes à la main, et l’on donnera la mort à quiconque s’avancera vers les rangs ; vous serez près du roi quand il sortira et quand il entrera. Les chefs de centaines exécutèrent tous les ordres qu’avait donnés le sacrificateur Yehoyada. Ils prirent chacun leurs hommes, ceux qui entraient le jour du sabbat et ceux qui sortaient le jour du sabbat. Ils se rendirent vers le sacrificateur Yohayada. Le sacrificateur remit aux chefs de centaines les lances et les boucliers qui avaient appartenu au roi David, et qui se trouvaient dans la maison de l’Éternel. Les coureurs, chacun les armes à la main, se tenaient depuis le côté droit jusqu’au côté gauche de la maison, près de l’autel et près de la maison pour entourer le roi.
Le sacrificateur fit avancer le fils du roi et mit sur lui le diadème et le témoignage. Ils l’établirent roi et lui donnèrent l’onction. Frappant des mains, ils dirent : Vive le roi ! Athalie entendit la voix des coureurs et du peuple. Elle vint vers le peuple à la maison de l’Éternel et regarda : voici que le roi se tenait sur l’estrade, selon l’usage ; les chefs et les trompettes étaient près du roi : tout le peuple du pays était dans la joie, et l’on sonnait des trompettes.
Athalie déchira ses vêtements et cria : Conspiration ! conspiration ! Alors le sacrificateur Yehoyada donna cet ordre aux chefs de centaines, commandants de l’armée : Faites-la sortir en dehors des rangs et faites mourir par l’épée quiconque la suivra. Car le sacrificateur avait dit : Qu’elle ne soit pas mise à mort dans la maison de l’Éternel ! On lui fit place, et elle arriva à la maison du roi par le chemin de l’entrée des chevaux : c’est là qu’elle fut mise à mort. Yehoyada conclut entre l’Éternel, le roi et le peuple l’alliance aux termes de laquelle ils devaient être le peuple de l’Éternel ; (il conclut aussi l’alliance) entre le roi et le peuple. Tout le peuple du pays entra dans la maison de Baal, ils la démolirent, ils brisèrent consciencieusement ses autels et ses images et tuèrent devant les autels Mattân, sacrificateur de Baal.
Le sacrificateur Yehoyada mit des surveillants dans la maison de l’Éternel. Il prit les chefs des centaines, les Kariens et les coureurs ainsi que tout le peuple du pays. Ils firent descendre le roi de la maison de l’Éternel et arrivèrent dans la maison du roi par le chemin de la porte des coureurs. Alors Joas s’assit sur le trône royal. Tout le peuple du pays se réjouissait, et la ville était tranquille. On avait fait mourir Athalie par l’épée dans la maison du roi. Joas avait sept ans lorsqu’il devint roi. »
Il y a un parallèle surprenant entre la relation d’Israël avec Juda et celle des descendants de Caïn et ceux de Seth. Caïn s’est séparé, lui et sa famille, de toutes les personnes craignant Dieu à son époque. Des années plus tard, les filles des chamites tentèrent les fils de Seth et finirent par préparer la scène du déluge. De la même manière, l’idolâtre Israël s’est d’abord séparé de Juda et a ainsi préparé la captivité babylonienne.
La femme libertine qui, de cette manière, a préparé la chute morale de Juda était Athalie, la fille d’Achab et de Jézabel. C’était la personnification véritable de toute la méchanceté de ses parents. Jézabel avait apporté le venin de Sidon et l’avait injecté dans les veines d’Israël. Et désormais, Athalie allait le transvaser dans les veines de Jérusalem. Notons dans ce récit qu’un roi de la maison de David, au lieu de s’allier avec le prophète de Dieudans le conflit entre Achab et Elie, se décida au lieu de cela en faveur de la dynastie d’Achab. Il alla même jusqu’à permettre à Joram, prince héritier, de se marier avec la fille de Jézabel.
Si Jérusalem ne s’était pas trop éloignée du culte à l’Eternel, l’arrivée d’Athalie et ses prêtres de Baal aurait provoqué une réaction violente contre elle de la part du peuple de Jérusalem. Mais cela n’est pas arrivé. Au contraire, Athalie a fini par gouverner Israël au moment où elle est devenue reine.
Sous certains aspects, Athalie ressemble à sa mère, Jézabel et ce que Athalie a fait à Jérusalem est similaire à ce qu’avait fait Jézabel à Jizréel, en Samarie. Des temples dédiés à Baal apparurent partout. Le style de vie de Jérusalem a changé profondément. La mondanité prévalait et ceux qui craignaient l’Eternel durent partir de Jérusalem.
Mais l’Eternel a appelé Jéhu, qui a éliminé la dynastie d’Achab en Israël et a donné la mort au fils d’Athalie, Achazia. Voyant cela, Athalie décida d’exterminer tous les autres fils de Joram, son époux, possibles héritiers du trône et elle se mit elle-même en avant.
Miraculeusement, un fils d’Achazia fut sauvé, Joas, qui fut caché dans la maison de Jehoshéba, une fille du roi Joram, femme du prêtre Jéhoïada. Cette femme était sœur d’Achazia. Athalie régna six ans. Après cela, Jehoyada proclama Joas roi. Athalie fut exécutée et tous les autels de Baal furent renversés.
Il semble ne pas y avoir de limites à la capacité de faire le mal chez une femme ayant les entrailles de Jézabel ou d’Athalie, quand elle ne reconnaît pas les limites de sa propre nature humaine ou refuse d’accepter les limites que Dieu a établies.
Déborah