Poèmes


Seigneur ! Tu es.....

Seigneur, tu es...

Ma Lumière, quand la nuit n'en finit pas;
Mon Chemin, quand les croisées sont confuses;
Mon Soleil, dans le ciel des jours gris;
Mon Oasis, quand la route se fait poussiéreuse;
Ma Source, quand le sol en craque d'être trop sec;
Ma Montagne, quand le creux des vallées m'effraie;

 

Mon Jardin, quand la cité grandit trop vite;
Ma Sagesse, quand le coeur part à la dérive;
Ma Folie, quand la raison l'emporte sur le coeur;
Mon Espérance, quand mon coeur n'en peut plus d'attendre;

Mon Salut, quand je me sens perdue;

Mon Ciel bleu, quand la terre a couleur d'habitude;

 

Ma Paix quand je me fais la guerre;
Ma Vie, quand mon coeur est las de battre;
Mon Chant, quand les mots me font défaut;
Ma Jeunesse, quand la lassitude me gagne;
Ma Joie, quand la tristesse se rit de moi;
Mon Alléluia, quand mon péché est trop lourd à porter;

Ma Brise, quand je me sens étouffée;

 

Ma Vérité, quand je me sens tiraillée;

Mon Éclaircie, quand les ombres m'assaillent;

Mon coeur, quand je ne trouve plus le mien;
Mon Seigneur, quand j'essaie de tout maîtriser;
Ma Victoire, quand j'en ai assez de lutter;
Mon Horizon, quand mes yeux sont embrouillés;
Mon Tout, quand plus rien n'est rien.

Tu es, Seigneur, mon Bon Pasteur
et je suis... "ta petite brebis"
qui voudrait bien quelquefois
conduire la marche, choisir les pâturages,
traîner derrière en flânant,
s'enfoncer dans les broussailles,
s'arrêter de marcher, changer de troupeau.

Mais toi qui connais mon coeur,
tu me mènes doucement, patiemment, amoureusement,
en me laissant gambader hors des prés
pour venir, à la fin du jour,
me chercher et me redire d'un ton émerveillé:
"Ma petite brebis, tu m'as manqué!"

Une missionnaire à Hong-Kong
"Devant Toi, Seigneur" - 
Novalis, Université Saint-Paul, 1981

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19/08/2013
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Poème d'une maman affligée

Apocalypse 21:4 : “Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.”

Voici un extrait de poème écrit par une maman ayant perdu son enfant :

"...Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige 
pas plus que ce que l'homme peut supporter. 
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés. 

Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez 
de mon enfant, si vous vous rappelez de lui. 

Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant. 
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant. 
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer." 

Rita Moran 

 

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17/08/2013
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