Pourquoi ou pour quoi?
Pourquoi m'as-tu placé pour être l'objet de tes coups?… Pourquoi caches-tu ta face, et me tiens-tu pour ton ennemi?
Job 7. 20; 13. 24
D'aucune de ses actions [Dieu] ne rend compte.
Job 33. 13
Pourquoi ou pour quoi?
Pourquoi est souvent, dans la Bible – et parfois dans nos paroles – le mot de la révolte. Il exprime alors un désaccord avec ce que Dieu dit, ou une insatisfaction au sujet de ce qu'il fait. La surprise, la déception, l'impatience peuvent se traduire par ce seul petit mot. Il a l'air de demander des comptes au Seigneur ou de lui dire: je ne suis pas d'accord. Le croyant est en danger de réagir ainsi devant une épreuve qui l'atteint: Pourquoi moi et pas les autres? Pourquoi de cette manière et pas autrement?
Cela ne signifie pas qu'en présence des problèmes qui surgissent dans sa vie, le chrétien n'ait pas de question à poser. Il peut heureusement formuler un pourquoi plein de confiance à son Seigneur. Mais si c'est un pourquoi amer ou insolent, alors mieux vaut qu'il dise: pour quoi en deux mots. Ne faisons pas de reproche à notre Dieu au sujet d'une épreuve qui nous surprend et nous arrête. Non, cherchons à comprendre pour quel but elle nous a été envoyée: Seigneur, que veux-tu produire dans ma vie par ce qui vient de m'arriver? Quelle leçon veux-tu m'apprendre? Est-ce la patience, l'humilité, la soumission à ta volonté? Veux-tu me détourner des ressources que je peux trouver ici ou là pour me faire apprécier la valeur des tiennes?
Appliquons-nous, quand nous avons à traverser une épreuve, à formuler non le pourquoi de l'insoumission, mais le pour quoi de la confiance en notre Dieu fidèle.
La Bonne Semence